Lucie Robichaud
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un intérêt pour la sexualité humaine. À un jeune âge, je me posais déjà 1001 questions à ce sujet ! Je cherchais à mieux le comprendre, lui qui rendait tant de personnes mal à l’aise, mais qui semblait en même temps en intriguer la majorité. J’ai découvert le domaine de la sexologie vers l’âge de 14-15 ans et j’ai réalisé que je voulais en faire une profession. Ma gêne m’a toutefois amené à me diriger vers un domaine que je trouvais moins confrontant (bien que tout aussi intéressant) : le travail social. Puis, à la fin de mes études collégiales, je me suis rappelé mon intérêt pour la sexologie et j’ai pris la décision d’affronter mes craintes en me lançant un nouveau parcours, qui m’amène aujourd’hui à détenir le titre de « sexologue ».
J’ai œuvré pendant plus de quatre ans dans le domaine de la réinsertion sociale, notamment auprès de personnes ayant commis des infractions à caractère sexuel. J’ai aussi accompagné leurs proches à travers ce processus, dans lequel ils/elles se sentent souvent seul.es et incompris.es. J’ai aussi de l’expérience en intervention auprès des personnes âgées et des adolescent.es. Durant mon parcours, j’ai travaillé avec des individus, des couples, des parents, des enfants, des oncles, etc., qui avaient besoin d’être écouté.es et rassuré.es. À travers ces années, j’ai développé un intérêt particulier pour l’intervention familiale et de couple.
Je suis le genre de personne qui s’intéresse aux sujets « tabous », que la plupart des individus évitent d’aborder. Cela se transmet également dans ma pratique avec ma clientèle, dans laquelle j’accueille ouvertement et sans jugement ce qu’elle pense/fait/souhaite. En fait, je crois fermement que l’expression de soi améliore notre sentiment de bien-être. C’est un peu de là que part le concept de « R-Sexologique ». On est dans une ère où il est plus acceptable d’aller chercher de l’aide, mais dans laquelle la sexualité de chaque personne est encore considérée comme un « jardin secret » qui doit être caché du reste du monde. Dans ma pratique, j’offre l’espace aux personnes qui veulent s’exprimer ouvertement au sujet de leur sexualité, sans se sentir jugées.
Approche
Dans la relation d’aide en sexologie, on travaille dans le ici et maintenant. Mon travail consiste donc à vous accompagner à travers vos difficultés sexuelles du moment, dans le but d’augmenter votre sentiment de bien-être.
Je suis une personne douce et calme (certain.es se disent impressionné.es par ma « petite voix »). Je crois que le cheminement commence du moment où vous êtes transparents avec vous-mêmes. Ainsi, je peux être directe dans mes interventions, c’est-à-dire que je dis les choses « telles qu’elles le sont », de façon bienveillante et sensible. J’ai aussi une bonne capacité d’adaptation, c’est-à-dire que je suis en mesure de m’adapter aux besoins des personnes que je rencontre.
En tant que sexologue, je ferai tout en mon possible pour vous aider. Toutefois, je ne détiens pas toutes les connaissances du monde (malheureusement) et il se peut que certains sujets dépassent mes compétences (voir l’article sur la différence entre un suivi en relation d’aide et la psychothérapie). Si je ne crois pas être la meilleure personne pour vous accompagner, je m’engage à vous référer vers un.e autre professionnel.les qui sera mieux outillé.e pour vous aider.
